Le Plan d’Épargne Retraite Populaire (PERP) vous permet de vous constituer un complément de retraite tout en réduisant votre impôt sur le revenu. Tous les ans les sommes versées sur un PERP sont ainsi déductibles pour chaque membre du foyer fiscal, dans la limite d’un plafond fixé par la loi. Cette épargne peut être alimentée par des versements libres ou programmés (mensuels, trimestriels ou annuels).
Disponibilité : l’épargne versée sur un PERP est en principe bloquée jusqu’à l’âge de la retraite et vous bénéficiez d’une rente, lorsque le moment de votre retraite est venu.
Le PERP est facultatif, ouvert à tous. Il vous permet de valoriser votre épargne et de vous constituer un complément de retraite via des versements réguliers dans un cadre fiscal attractif. Vous vous donnez les moyens de percevoir une rente et/ou un capital dès la liquidation de vos droits à la retraite. La loi prévoit certains cas de sortie anticipée.
Pas content du rendement de votre PERP ?? Transférez-le !
Vous pouvez transférer vos contrats retraite existants, PERP, Madelin, Préfon, Article 83, vers le PERP de votre choix. Vous pouvez posséder plusieurs PERP.
Arrivé au terme de votre PERP, vous êtes certain de recevoir un revenu constant jusqu’à la fin de votre vie. Vous disposez de différentes options :
– rente viagère avec annuités garanties
Vous pouvez prévoir un revenu fixe pour un proche ou pour vous-même, vous pouvez aussi opter pour le versement d’une rente viagère pendant un nombre d’annuités minimum garanti, au profit d’un bénéficiaire.
Comment cela marche :
L’assureur est tenu de verser ce revenu fixe pendant une période garantie quoi qu’il arrive y compris en cas de décès du premier bénéficiaire.
– l’assureur peut aussi proposer une rente viagère par palier, progressive ou dégressive pour anticiper une baisse de revenus plus ou moins conséquents à différents moments de votre retraite. Le montant de la rente est alors modifié à la hausse ou à la baisse par palier.
Dans certains cas, vous pouvez récupérer la totalité de l’épargne atteinte sur votre contrat sous forme de capital, en cas :
– de chômage en fin de droit après un licenciement
– d’invalidité
– décès de votre conjoint ou partenaire pacsé
– de surendettement
Pour les gérants de société :
– de cessation d’activité non salariée suite à une liquidation judiciaire
– de perte de mandat social après 2 ans sans activité sans avoir liquidé les droits à la pension vieillesse
Au terme du contrat à la liquidation de votre retraite, plusieurs solutions possibles :
Vous pourrez percevoir un capital à hauteur de 20 % de la valeur de rachat de votre contrat. Le reste sera versé sous forme de rente.
Vous pourrez revoir votre épargne sous forme de capital pour financer votre achat dans le cas d’une primo-accession et si vous n’étiez pas propriétaire de votre résidence principale (RP) au cours des deux dernières années au moment de votre départ à la retraite.
L’assureur peut convertir la rente en capital si le montant de rente obtenu est inférieur à 40 € par mois, 120 € par trimestre, 240 € par semestre, 480 € par an.