Un crédit in fine dissocie le paiement des intérêts et le remboursement d’un capital qui est remboursé en une seule fois, à l’échéance de ce type de crédit.
Pendant la durée du crédit in fine, l’emprunteur ne rembourse que les intérêts et effectue en parallèle un versement mensuel sur un placement rémunéré de type assurance-vie par exemple, de façon à capitaliser et reconstituer le capital emprunté pour solder le crédit à son terme. L’assurance vie adossée à ce crédit est nanti au bénéfice de la banque.
Le crédit in fine est particulièrement adapté aux investisseurs ayant un fort taux d’imposition car son intérêt est principalement fiscal, il peut-être souscrit par un professionnel, une SCI, ou un particulier. Un apport de 30% est souvent demandé.
Le crédit in fine fait partie de la liste des différents types de crédit du marché, il est plus cher qu’un crédit classique (crédit amortissable) et il est plutôt destiné au financement d’un investissement locatif (Pinel, LMNP, LMP, démembrement, MH)en raison des avantages fiscaux auxquels il donne droit ainsi que certains avantages comme :
- Les intérêts d’emprunt qui peuvent être déduits des revenus fonciers
- Si les revenus locatifs sont inférieurs aux intérêts du crédit in fine, il est possible d’imputer le déficit foncier sur les revenus imposables
- Le remboursement des mensualités qui est moins élevés
- De faire fructifier l’épargne associée au crédit in fine
Dans le cas du décès de l’emprunteur, l’assurance décès rembourse la totalité du crédit et, les héritiers bénéficient d’un bien immobilier totalement payé. De plus ces héritiers pourront bénéficier de la somme capitalisée sur le contrat d’assurance-vie hors droits de succession (avec un maximum plafonné à 152 500 € par bénéficiaire)