Nantissement

Si le nantissement est souvent utilisé pour investir, il peut dans certains cas être très intéressant, c’est un acte qui peut être risqué et il doit être envisagé avec prudence après un bilan patrimonial.

Le principe du nantissement est de permettre  de garantir un prêt immobilier auprès d’une banque prêteuse en proposant de ‘nantir‘ des placements financiers comme une assurance-vie par exemple.

Ce nantissement pourra se substituer à une hypothèque ou un organisme de cautionnement, soit :

  • un contrat entre vous et l’établissement bancaire indiquera la somme bloquée équivalente au montant de l’emprunt.
  • un contrat entre vous et l’établissement bancaire indiquera la somme bloquée qui pourra être par exemple être de 30% et l’obligation d’une épargne mensuelle calculée pour soldé l’emprunt à son échéance.

Quelque soit la solution choisie, la somme constituée permettra de rembourser le prêt à la fin du crédit ‘ in fine‘.

Il est possible pour un propriétaire de nantir différents biens : les valeurs mobilières, les comptes titres ordinaires, les PEA, des brevets d’invention, les contrats d’assurance-vie, les parts sociales de SCI, les biens meubles incorporels comme un fonds de commerce, il reste propriétaire tant qu’il respecte ses engagement vis à vis de l’organisme prêteur et qu’il solde son crédit in fine. En cas d’impayés, le créancier bénéficiaire et prioritaire du nantissement pourra, vendre, ou faire vendre les biens nantis.